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jeudi 22 décembre 2016

Parlons travail : dernière relance et 1ers résultats


Tic tac tic tac… 
Vous avez jusqu’au 31 décembre pour inviter vos collègues et vos proches à participer à l’enquête ! Plus de 160 000 personnes ont déjà donné leur avis sur leur travail.

Les résultats complets seront publiés au début du mois de mars. D’ici là ils seront analysés par une équipe de statisticiens et sociologues. La CFDT présentera alors une photographie inédite du monde du travail aujourd’hui et ses propositions pour construire celui de demain.

En attendant, les premiers chiffres sont disponibles et ça décoiffe :
  • 79 % d’entre vous aimeraient participer davantage aux décisions importantes de leur entreprise,
  • 29 % ont déjà eu envie d’être violent envers leur supérieur,
  • le droit du travail n’est pas respecté pour 35 % des participants.
  • Une confirmation, le boulot est un lieu de rencontre voire une excellente agence matrimoniale : 13 % d’entre vous ont rencontré leur conjoint actuel au travail.


Vos réponses s’invitent dans les médias

L’enquête continue de faire parler du travail et alimente le débat public. Avant même les résultats finaux, vos réponses contribuent à faire tomber quelques clichés. L’express a cherché à débusquer 8 idées reçues sur les français et le travail.

Notre partenaire Libération poursuit sa série thématique avec cette semaine un article décapant : Inégalités, discriminations : être une femme au travail, toujours pas une sinécure.

Plus il y aura de répondants plus l'enquête sera utile

 

Si vous ne l'avez pas déjà fait, merci de prendre 10 minutes pour répondre à l'enquête à l'adresse 

https://www.parlonstravail.fr/questions

    Négociation Annuelle : des avancées mais pas d'accord

    La dernière réunion de négociation avait permis à la Direction de préciser ses ambitions en matière d'augmentations de salaire et d'avantages collectifs, et de proposer un projet d'accord à signature aux Organisations Syndicales.

    Pour notre section Cfdt, et bien que la Direction reprenne un certain nombre de mesures que nous avions revendiquées, ce sera non, pour une raison principale :

    Faiblesse historique des augmentations 2017 

    0,7% d'augmentation seulement, c'est 30% de moins que l'an dernier, qui avait déjà été un très mauvais cru! C'est aussi moitié moins que les 1,5 % que nous revendiquions et qui étaient loin d'être excessif.

    Un rapide calcul permet d'estimer qu'avec un tel budget,
    seul un salarié sur trois environ pourra être augmenté. Si l'on peut comprendre que la situation économique soit effectivement mauvaise en 2016, nous jugeons impossible de baisser à ce point les augmentations 2017 alors que dans 6 mois la situation pourrait avoir considérablement évoluée.

    Autres déceptions :

    Parmi nos autres revendications, nous regrettons que la Direction n'est pas donnée suite à :
    • l'attribution d'une prime pour les salariés en Grands Déplacements
    • la fin de la suppression des RTT des salariés passant à temps partiel
    D'autres mesures envisagées par la Direction sont cependant plus positives.

    Les mesures plus positives

    Doublement du budget du Comité d'Entreprise

    Chacun se souvient de notre graphique comparant le budget du CE euro engineering à celui d'autres sociétés de notre secteur, et sur lequel euro engineering écopait d'un bonnet d'âne.

    Il semble que l'argument ai porté et que la Direction nous ai entendu en proposant le doublement du budget du Comité d'Entreprise.

    Cette mesure, si elle est confirmée, c'est la possibilité d'augmenter les subventions existantes, de faire plus de sorties d'agences, voir de créer de nouvelles activités sociales).

     

    Hausse des titres restaurants

    La Direction propose d'augmenter la valeur du titre restaurant, qui passerait de 8€ à 8,50€.
    Cependant, en l'absence de données sur l'utilisation actuelle de la carte restaurant, nous craignons que cela conduise à augmenter le nombre de salariés qui peinent à écouler leurs titres et jugeons donc cette mesure intéressante, mais prématurée.

    Une compensation serait prévue afin que les bas salaires ne subissent pas de baisse de leur revenu net (la hausse du titre restaurant étant partagée entre salarié et employeur).


    CDIC : fin d'un dogme

    Nous saluons aussi la volonté d'en finir, comme nous le réclamions, avec les positions dogmatiques autours des CDIC, en admettant pour la première fois qu'il n'est pas normal de rester infiniment sous ce statut. La Direction fixe donc à 5 ans l'ancienneté permettant le passage en CDI. Un seuil que nous trouvons trop élevé, mais qui marque tout de même une rupture, certains CDIC ayant aujourd'hui plus de 7 ans d'ancienneté.

    Jours de congés exceptionnels

     

    Maintient de la part employeur à 60% pour les transports en commun

    Cette mesure que nous avions réclamée et obtenu l'an passé serait reconduite pour 2017.


    Avertissement d'usage : en l'absence de signature syndicale, la Direction est libre d'appliquer tout ou partie seulement des mesures décrites ci-dessus, ou d'en modifier le niveau. Seule l'annonce par la Direction des mesures retenues permettra donc de confirmer celles qui seront appliquées en 2017. 

     

    lundi 19 décembre 2016

    Accord sur les repas et l'hebergement

    Depuis maintenant plus de 6 mois nous abordons régulièrement sur ce blog le sujet des renégociations en cours sur les frais de mission, négociations majeures dans lesquelles nous n'avons cessés :
    Devant l’impossibilité de se mettre d’accord sur un projet global, et plutôt que de nous résigner à l'échec des négociations qui auraient conduit l'employeur à prendre une décision unilatérale sur laquelle nous n'aurions pas été en mesure de faire passer nos idées, nous avons demandé et obtenu de scinder les négociations pour faire avancer les points permettant d’arriver à un accord. 
    Ce qui est chose faite avec la signature par nos soins d’un accord relatif uniquement aux frais de repas et d’hébergement.

    L'accord sera applicable dès le 1er janvier 2017.


    Pour rappel si, contrairement aux autres organisations syndicales, nous pouvions accepter de prendre en compte les contraintes URSAFF qui n’accepte plus le versement de panier repas aux salariés en mission, ce n’était qu’à la condition que des aménagements soient trouvés pour les salariés les plus pénalisés par le passage à la carte restaurant. C’est chose faite grâce à 2 avancées importantes : 

    La prise en charge des repas du midi sur note de frais

    L’accord permet aux salariés en mission dont la cantine client refuse la carte restaurant de voir leurs repas pris en charge par note de frais, à hauteur de la participation employeur aux titres restaurants (soit 4,80 € en 2016).

    Il s’agit d’une mesure encore rare dans les sociétés d’ingénierie, que nous avons dû défendre vigoureusement pour arriver à la faire passer. Aussi saluons nous ce geste de la Direction pour trouver une solution aux salariés les plus en difficulté. En effet, chacun peut imaginer la charge de travail supplémentaire que représentera pour le service paye le traitement de dizaines de note de frais mensuelles et les innombrables justificatifs qui les accompagneront.

    Les modalités d'application de cette mesure seront communiquées très prochainement à l'ensemble des salariés, mais n'hésitez pas à nous en parler dès à présent si vous souhaitez en bénéficier, car les premiers retours qui nous sont parvenus montrent que l'attente est forte.


    Le maintien des campagnes de rematérialisation

    Ces campagnes (dont la dernière est d’ailleurs en cours jusqu’au 6 janvier) sont utilisées par environ 15% des salariés euro engineering. On peut espérer que ce nombre devrait progressivement baisser avec le temps, ce qui risquait de conduire la Direction à conclure qu’elles pourraient être interrompues à plus ou moins brève échéance. 

    Hors certains salariés ont encore besoin de cette "soupape" pour écouler plus facilement les centaines d'euro parfois accumulés sur leur carte restaurant.

    Aussi avons-nous demandé et obtenu que l’accord grave dans le marbre l’engagement de la Direction à maintenir deux campagnes annuelles de rematérialisation des titres restaurants.


    Le reste de l’accord précise un certain nombre de points sur les modalités de prise en charge des frais de repas et hébergement, pour disposer de règles évitant que les prises en charge ne soient fixées à la tête du client et permettant à chacun de savoir à quoi il a droit.

    Frais de diner

    Le niveau de remboursement des frais de diner est précisé suivant les différents types de déplacement :
    Déplacement occasionnel (sur justificatifs) Grands Déplacement (sans justificatifs)
    Province
    19 €
    Suivant les barèmes URSAFF
    (18,30€ pour les 3 premiers mois, puis 15,60€)
    Ile de France
    22 €


    Frais d’hébergement pour les déplacements occasionnels

    Le principe est d’utiliser en priorité le service de réservation d’euro engineering (EGENCIA) pour la réservation de l’hébergement, ce qui évite d’avoir à avancer les frais.
    Lorsque ce n’est pas possible, un remboursement aux frais réels est possible suivant les plafonds suivants :
    Province
    90 €
    Ile de France
    120 €

    Frais d’hébergement pour les Grands Déplacements

    Comme à l’heure actuelle, les salariés auront le choix entre :
    • La prise en charge par EGENCIA
    • La prise en charge sur la base des barèmes URSAFF, qui exonère le salarié de l’obligation de produire des justificatifs. En 2016, ces barèmes sont fixés au niveau suivant :
    Diner + Logement + petit déjeuner
    Province
    Ile de France
    (75, 92, 93, 94)
    3 premiers mois
    66,8 €
    83,6 €
    De 4 à 24 mois
    56,8 €
    71,1 €
    + de 24 mois
    46,8 €
    58,5 €

    Pour certains cas particuliers, une troisième possibilité est ouverte mais conditionnée à l’accord d’un responsable : la prise en charge sur la base des frais réels plafonnés, suivant un barème identique à celui des déplacements occasionnels.

    mardi 6 décembre 2016

    Titres Restaurant : nouvelle campagne de rematérialisation

    Les salariés surveillant quotidiennement leur messagerie euro engineering ont pu le constater : une nouvelle campagne de rematérialisation des titres restaurant a été ouverte par la Direction.

    Elle s'étend du 6 décembre au 6 janvier 2017.

    Comme les fois précédentes, il est possible
    de rematérialiser au minimum 19 titres (152€) et au maximum 99 titres (792€).

    Rappelons une fois encore ce que nous expliquions déjà les fois précédentes : la rematérialisation est réservée aux salariés travaillant principalement en dehors des locaux de leur entreprise (article R3262-1-2 du Code du Travail). Il vous faut donc attester de cet état de fait pour pouvoir y prétendre. Aucun contrôle n'est prévu, on vous croira donc sur parole.

    Pour davantage de détails, nous vous invitons à vous reporter au courriel de la Direction qui décrit pas à pas la marche à suivre.

    Nous avons testé la procédure ce matin même, et elle fonctionne.

    Retour d’expérience des précédentes campagnes

    Lors des dernières campagnes de rematérialisation, il a été constaté qu'environ 15% des salariés choisissent d'utiliser ce dispositif.  Cela montre qu'une proportion faible, mais non négligeable, des salariés euro engineering est toujours en difficulté dans le cadre de l'utilisation de la carte restaurant.

    Aussi jugeons nous essentiel de pérenniser ces campagnes qui peuvent à l'heure actuelle être interrompues à tout moment. Ce pourquoi nous revendiquons le maintient de ce dispositif dans le cadre des négociations en cours sur une nouvelle politique de frais.

    vendredi 2 décembre 2016

    Brêves des dernières réunions de Comité d'Entreprise

    Voici les principaux points abordés lors des dernières réunions du Comité d'Entreprise : la situation économique, la rematérialisation des titres restaurant, le Crédit d’Impôt Recherche, quelques informations sur le handicap, ...

    Pour rappel: ce compte rendu ne reprend que quelque uns des principaux points qui ont été abordés lors de la réunion et pouvant être publiés sur un espace public. Vous trouverez les procès verbaux complets sur le site du CE, à la rubrique "Le CE", "PV de réunions CE" (le PV d'octobre vient d'ailleurs d'être mis à disposition).


    Situation économique 

    Malheureusement, celle-ci reste mauvaise et le mois d'octobre s'est terminé en négatif, comme la plupart des mois depuis le début d'année. La cause principale de ces mauvais résultats est du à un taux d'activité désespérément bas.

    Évidement, ce contexte économique n'est pas sans impact avec le déroulement des Négociations Annuelles, mais c'est une autre histoire sur laquelle nous reviendrons.


    Rematérialisation des titres restaurant

    Suite à notre demande, la Direction a confirmé lancer une nouvelle campagne de rematérialisation des titres restaurants, à destination de ceux qui peinent à écouler leurs titres via la carte restaurants et préfèrent le bon vieux format papier. 

    Celle-ci aura lieu très rapidement, sur les mois de décembre et janvier, et dans des conditions similaires aux précédentes campagnes.

    On rappelle que sur ce sujet, nous revendiquons et avons bon espoir d'obtenir:
    • une dérogation pour les salariés en mission dont les cantines clients refusent la carte restaurant
    • l'engagement de la direction à maintenir les campagnes de rematérialisation, qu'elle peut à l'heure actuelle interrompre à tout moment. 

    Crédit d'Impôt Recherche (CIR)

    La Direction nous a informé des projets éligibles au CIR menés en 2015. Ceux-ci ont concernés près des 2/3 des agences euro engineering. L'agence de Pau est l'une des plus à la pointe sur ce thème du fait de sa spécialisation et de son travail avec un centre de recherche de Total.
    Le montant global des travaux éligibles au CIR reste stable par rapport à l'an passé, et représente une somme d'environ un million d'euro, ce qui est loin d'être négligeable pour notre société. 

    Handicap au travail 

    Un salarié nous a récemment contacté pour déplorer le mauvais niveau de remboursement par la mutuelle des prothèses auditives.

    Après un échange avec le référent Handicap du groupe Adecco, nous avons pu lui conseiller de se rapprocher de son médecin du travail pour évaluer la possibilité d'être reconnu en qualité de Travailleur Handicapé (RQTH) par la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées)

    Cette reconnaissance est complétement indépendante de la reconnaissance de Handicap par la CPAM.

    Elle permet d'obtenir des prises en charge par l'employeur d'un éventuel appareillage auditif rendu nécessaire dans le cadre de son maintien dans l’emploi.

    Pensez-y si jamais vous (ou des personnes de votre entourage) êtes concerné par des soucis de ce genre. En cas de question, contactez-nous.

    mardi 15 novembre 2016

    Suivi des négociations en cours

    Mardi dernier se tenait une journée marathon où se sont tour à tour succédé pas moins de 3 négociations différentes :
    • contrat de génération
    • frais et conditions de mission et déplacement
    • NAO (salaires, avantages collectifs,...)
    Cet article vous en retrace brièvement la teneur, avec un avertissement d'usage : s'agissant de négociations en cours, rien de ce qui s'est dit n'est applicable ni définitif.



    Contrat de génération

    Le contrat de génération est un dispositif visant à favoriser le maintien en emploi des seniors, l'insertion durable de jeunes dans l'emploi et la transmission de compétences dans l'entreprise.

    Lors des précédentes négociations (en 2013), nous avions estimés l'effort de la Direction insuffisant pour engager notre signature. Celle-ci avait alors mis en place un plan d'action valable 3 ans, qui arrive aujourd'hui à échéance.

    Mardi dernier nous avons défendu nos revendications qui visent notamment à :
    • généraliser le tutorat pour faciliter l'intégration des jeunes embauchés
    • pérenniser les salariés jeunes comme âgés en augmentant leur taux de maintien dans l'emploi
    • mettre en place un parcours de fin de carrière pour les séniors

    Frais et conditions de déplacement

    Comme nous l'annoncions il y a maintenant un mois, nous mettons tout en œuvre pour faire avancer nos demandes relatives à l'assouplissement de l'utilisation de la carte restaurant. Ainsi, après avoir obtenu l'accord de principe de la Direction pour traiter le cas des salariés mangeant dans des cantines qui refusent la carte (qui pourront faire prendre en charge leurs repas par note de frais) nous avons mardi dernier également convaincu la Direction de s'engager à maintenir le principe de la rematérialisation en titre papier.

    Le projet d'accord prévoit également de clarifier les conditions de prise en charge des frais d’hébergement et repas du soir, et nous pesons également pour que certains curseurs évoluent dans le sens le plus favorable possible.

    Les questions reçues suite à notre dernier article sur le sujet nous obligent à rappeler qu'en l'absence de signature d'accord à l'instant présent, ces évolutions ne sont pas encore effectives. Vous serez informé sur ce blog d'une éventuelle signature permettant de bénéficier de ces nouveaux droits.

    Négociation Annuelles Obligatoires

    Nous avions présenté il y a peu nos revendications, la dernière réunion a donc été l'occasion de les défendre directement face à la Direction.

    Le gros point noir qui s'annonce concerne le budget consacré aux augmentations, la Direction nous expliquant craindre de ne pas même être en mesure de débloquer une enveloppe cette année, du fait de la situation économique toujours mauvaise! Du jamais vu chez euro engineering, et ce alors que 2015 a déjà été l'année d'un serrage de ceinture sans précédents!

    Notre revendication sur l'augmentation du budget du CE, que nous avions appuyée d'arguments percutant et motivé par la mise en place de nouvelles activités (sorties d'agence) a elle reçu un accueil positif.

    La Direction ne souhaite pas nous suivre sur l'idée d'une prime pour les salariés en Grands Déplacements, estimant en gros que ces contraintes "font parties du métier".

    Elle accepte d'étudier notre proposition d'avenant à l'accord temps de travail, pour que les salariés passant à temps partiel ne perdent pas l'intégralité de leurs RTT.

    Elle est d'accord aussi pour :
    • se pencher sur la situation des salariés en CDIC depuis des années, 
    • étudier les conditions de communication des Organisations Syndicales via l'intranet (une avancée de la loi travail).

    Une prochaine réunion se tiendra la semaine prochaine et permettra de connaitre plus précisément les intentions de la Direction et sa capacité à s'engager. Pour notre part, nous ne renonçons à aucune de nos revendications et continueront à les défendre en vue d'en faire avancer le maximum.

    lundi 7 novembre 2016

    Revendication Cfdt pour les NAO 2017

    Suite à la première réunion du mois d'octobre qui avait permis de faire le point sur les augmentations et mesures mises en place l'an passé, nous avons communiqué à la Direction nos ambitions pour les Négociations Annuelles Obligatoires de cette année, sur les thèmes augmentations de salaires, primes, précarité, temps partiel et RTT, ...
    Ceci afin de préparer la prochaine réunion qui se tiendra ce mercredi 9 novembre.

     

     Salaires

    Alors que l'année 2016 aura été la pire année en terme de proportion de salariés augmentés, nous demandons le retour à des augmentations touchant davantage de salariés,
    soit à minima 60% des salariés ayant plus d’un an d’ancienneté. Une revendication "modeste" (pourquoi pas 100% dirons certains), mais qui si elle était suivie permettrait de revenir à la plus haute proportion de salariés augmentés jamais atteinte chez euro engineering.





    Nous demandons également à revenir à un budget global plus décent concernant les augmentations (1,5%), condition indispensable pour augmenter davantage de salariés sans sacrifier le montant des augmentations.


    Mesures collectives

    Budget des Activités Sociaux Culturelles du Comité d'Entreprise :

    La comparaison avec d'autres sociétés du secteur (Segula, Alten, Altran, Assystem EOS, Assystem France, ABMI, SOM) est cruelle : notre CE a le budget le plus faible de notre profession! 
    Même Modis (autre société d'ingénierie du groupe Adecco) dispose d'un budget près de 2 fois plus important.



    Ce maigre budget ne nous permet pas d'offrir aux salariés le niveau de prestation qu'ils sont en droit d'attendre (subvention famille, fin d'année,...), et ce alors même que nous essayons de développer de nouvelles activités comme les sorties d'agence.

    Nous demandons donc l’augmentation à 0,40% du budget ASC du Comité d’Entreprise  (contre 0,22% actuellement).

    Prime pour les salariés en Grands Déplacements

    Alors que 2016 a été une année difficile, nous jugeons nécessaire d’avoir un geste pour les salariés ayant accepté de partir en Grands Déplacements alors qu’ils sacrifient souvent une part importante de leur vie personnelle. Nous demanderons donc que ces salariés se voient récompensés par l’attribution d’une prime proportionnelle à la durée du déplacement, suivant la proposition suivante :
    • 1 mois : 100 €
    • 2 mois : 200 €
    • 3 mois : 250 €
    • 4 mois et plus: 300€

    Régularisation des indemnités irrégulières

    Nous demandons que la Direction propose aux salariés touchant des indemnités ne répondant pas à nos règles en vigueur de les intégrer directement dans leur salaire, avec un effort de la Direction pour ne pas reporter entièrement le cout de la régularisation sur les salariés concernés.

    Précarité

    Nous demandons l’augmentation du nombre de passage en CDI des salariés en situation précaires, en particulier ceux en situation de CDIC depuis 3,4, 5 ans ou plus.

    Travail à temps partiel et RTT

    Nous demandons la négociation d’un avenant à notre accord temps de travail afin de ne pas pénaliser les salariés disposant de RTT lors de leur passage à temps partiel. En effet, le passage à temps partiel entraine pour les salariés bénéficiant de RTT (cadre et ancienne modalité 36h50) un passage à un horaire 35h et donc le renoncement aux jours de RTT.

    Nous estimons que ce mode de fonctionnement est préjudiciable à plusieurs titres:
    • Les salariés à qui l’on demande de diminuer leur temps de travail journalier (passage de 7h18min à 7h par jour) peuvent vivre ce changement comme une perte de responsabilité.
    • Certains d’entre-eux ont des temps de trajet important et préfèrent donc conserver leur temps de travail journalier et continuer à bénéficier de RTT.
    • Les clients peuvent voir d’un mauvais œil un salarié diminuer son temps de présence journalier, en plus d’être absent un ou plusieurs jours par semaine.
    Nous avons donc soumis à la Direction une proposition d'avenant à l'accord temps de travail pour permettre aux salariés concernés de conserver leurs RTT, à proportion de leur temps de travail.

    Expression syndicale

    Nous demandons que les modalités de l’utilisation de l’intranet de l’entreprise pour des communications syndicales soit dès à présent discutées, pour être effective au 1er janvier 2017, comme le prévoit l’article 58 de la loi travail.


    L'ensemble de ces revendications, ainsi que celles des autres organisations syndicales, seront défendues face à la Direction ce mercredi 9 novembre, lors d'une journée marathon qui abordera également une négociation sur le contrat de génération ainsi que sur les frais de repas et d'hébergement.

    vendredi 28 octobre 2016

    Deux formations en huit ans, c’est insuffisant...

    ... nous explique le fil d’actualité juridique de la Cfdt. qui cite la conclusion d'un arrêt de Cour de cassation rendu ce mois-ci et qui conclu que :

    Ne respecte pas ses obligations en matière de formation professionnelle l'employeur qui n’a proposé à une salariée que deux formations au cours de ses huit années de présence dans l'entreprise.


    Espérons que les DRH seront bien assis au moment de la découverte de cette jurisprudence, car sinon il risque d'y avoir quelques accidents... En effet, quand on connait la réalité sur la difficulté à accéder à la formation et le nombre important de salarié sans formation depuis des années, on se dit que l'impact de cette jurisprudence pourrait-être important.

    D'autant plus que les juges appuient là où ça fait mal, en estimant que
    les formations liées à la sécurité sont sans rapport avec l'adaptation du salarié à son poste de travail. Hors, ce sont souvent ces formations (obligatoires) qui absorbent la majeure partie de notre budget formation!

    Pour tous les détails, nous vous invitons à consulter l'analyse complète sur le carnet juridique de la Cfdt, qui explique en quoi ces éléments permettent de juger le licenciement de la salarié concernée sans cause réelle et sérieuse.

    Et vous, à quand remonte votre dernière formation?

    mercredi 19 octobre 2016

    Ouverture des négociations sur les salaires


    Les traditionnelles NAO (Négociations Annuelles Obligatoires) sont ouvertes depuis ce mardi, et la première réunion est toujours l’occasion de dresser un constat sur les évolutions salariales de l’an passé.

    Le bilan est sans appel : 2016 aura été l’année d’un serrage de ceinture sans précédents depuis 6 ans. Pour résumer :
    En 2016, seul 45% des salariés ont touché une augmentation moyenne de 63€.



     Évolution des augmentations de salaires

    Le graphique ci-dessous illustre l'évolution des enveloppes consacrées aux augmentations au fil des ans et permet de situer le "cru" 2016, le pire qu'on puisse trouver dans nos archives :


    On peut seulement atténuer ce constat en précisant qu'il vaut mieux être augmenté de 1% en 2016 avec une inflation quasi nulle, que de 1% en 2011, alors que l'inflation était de 2% (source).

     

    Comment partager un si petit gâteau?

    Le bilan présenté par la Direction permet de comprendre comment elle a répartie cette maigre enveloppe :  pour éviter le saupoudrage de petites augmentations, le montant moyen est resté quasi inchangé (63€), mais le nombre de salariés augmentés a très fortement diminué :


    En 2016, seul 44% des salariés euro engineering a bénéficié d’une augmentation de salaire, un niveau historiquement bas !

    Maigre consolation : les hauts salaires participent pour une fois à la disette générale, puisque qu’aucun des 9 salariés les plus hauts placés n’a été augmentés cette année (cela dit, les années précédentes les avaient plutôt gâtés, comme nous avions pu le constater dans l’analyse du bilan social disponible sur le site du CE).
    Autre conséquence logique d’une situation économique morose : le montant des rémunérations variables principalement versées aux fonctions commerciales baisse fortement.

     

    Et maintenant ?

    Nous avons posé de nombreuses questions pour clarifier certains des chiffres présentés par la Direction et obtenir des informations manquantes.

    Nous porterons prochainement à votre connaissance nos revendications portant sur les salaires, mais aussi sur les avantages annexes, le temps partiel, et l’ensemble des sujets compris dans le champ des NAO et sur lesquels nous souhaitons voir des évolutions.


    La suite et la fin des négociations sont prévus après 2 réunions se tenant au mois de novembre. Restez informé et n'hésitez pas à nous faire part de vos remarques et idées.

    mercredi 12 octobre 2016

    Cantines clients et titres restaurants

    Après un mois sans nouvelle des négociations sur les déplacements, certains pourraient croire que les négociation n'avancent pas.

    Il n'en ai rien, et durant cette période nous n'avons pas ménagé notre peine pour continuer à être force de proposition, rejeter un premier projet proposé par la Direction, et faire des propositions pour permettre des avancées sur les nombreux sujets mis sur la table.

    Parmi ces sujets, nous allons aujourd'hui revenir sur nos demandes relatives à la carte restaurant et aux repas en cantine client.
     

    Rappel des faits

    Cela fait maintenant 2 ans que les paniers repas ont été supprimés chez euro engineering pour les salariés en mission, suite notamment à un revirement de doctrine de l'URSAFF que nous évoquions déjà en 2014, qui a depuis été confirmé par :
    • 2 jugements à l'encontre des sociétés ALTRAN et de TALEN,
    • la publication d'une circulaire URSAFF à l'été 2015 dédiée aux sociétés d'ingénierie et SSII qui enterre le principe des paniers repas en expliquant que:
    (...) le régime social des frais de repas des salariés en mission dans l’entreprise cliente est (...) celui applicable aux salariés sédentaires.
    L'URSAFF laisse ouverte quelques possibilités de maintenir le principe du panier, mais dans des conditions telles que la complexité de gestion engendrée rend ces solutions difficiles à mettre en œuvre.

    Notre position

    Si nous pouvions entendre les arguments de risque de redressement avancé par la Direction, nous avions aussi mis en avant les inconvénients engendrés par l'utilisation de la carte pour certains salariés, et demandé que la Direction mette en place des campagnes régulières de rematérialisation pour faciliter l'écoulement des titres restaurants, ce qui a été fait.

    Par contre, et contrairement aux autres organisations syndicales, nous ne défendons par le retour aux paniers repas, compte-tenu des raisons invoquées précédemment.


    Pour faciliter la transition, nous vous avons régulièrement informé des spécificités de la réglementation relative aux titres restaurants, comme en témoignent nos nombreux articles sur le sujet. 


    Le problème des cantines client



    Pendant des mois, nous nous sommes efforcés de travailler à identifier les cantines clients qui refusent la carte pour tenter de les convaincre de changer leurs pratiques. Nous avons connus certains succès mais aujourd’hui, force est de constater qu’encore près de la moitié des cantines refusent toujours les titres restaurant. Les salariés sont alors particulièrement pénalisés puisqu’ils n’ont d’autres choix soit :

    • de manger à l’extérieur, augmentant ainsi leur temps de pose et se privant d’un moment de contact privilégié avec leur client 
    • de manger dans la cantine client sans pouvoir utiliser leurs titres restaurants, qu’ils sont alors en difficulté d’écouler.

    Nous avons donc demandé que pour ces cas particuliers, la Direction autorise le remboursement des frais de repas sur note de frais, une solution admise par l’URSAFF.

    La prise en charge serait plafonnée au montant de la part employeur sur les titres restaurants.

    Cette demande est aujourd’hui acceptée, et même si la solution proposée par la Direction ne nous satisfait pas encore totalement, nous avons bon espoir d’aboutir positivement sur ce sujet. 

    La rematérialisation

    Nous avons également conditionné toute signature d'accord au maintien du principe de rematérialisation. 

    En effet, faute d'accord, la rematérialisation peut-être remise en cause à tout moment par la Direction. 

    Même si celle-ci n'est utilisée que par une petite portion de salariés (moins de 20%), nous jugeons important qu'elle soit pérennisée.

    mardi 27 septembre 2016

    La CFDT lance la plus grande enquête jamais réalisée sur le travail

    Il occupe un tiers de nos vies mais qui sait ce qu’il signifie pour chacun de nous et comment nous le vivons ?

    Pour le savoir, la CFDT, en partenariat avec le journal Libération et le site Viadeo, lance la plus grande enquête interactive sur le travail jamais réalisée en France. L’objectif : collecter des dizaines de milliers de réponses afin de redonner de la voix aux travailleurs dans le débat public.

    L’enquête, accessible sur parlonstravail.fr, c’est un questionnaire en ligne ouvert à tous ceux qui ont un avis sur le travail : salariés du privé ou de la fonction publique, intérimaires, autoentrepreneurs, étudiants, stagiaires, demandeurs d’emploi, retraités...

    Ce questionnaire interroge 25 grands thèmes (collègues, temps passé au travail, relations avec la hiérarchie, dangers, fatigue, rêves, ambitions…) à l’aide d’un dispositif inédit.

    Un dispositif d’enquête inédit


    Dans le monde des statistiques, cet outil est complètement nouveau : aucune enquête,
    aucun sondage, aucune étude n’a jamais permis de faire s’exprimer autant de personnes.

    De plus, contrairement aux enquêtes traditionnelles qui se font à partir d’un échantillon représentatif de population, on ne sait rien des personnes qui vont se connecter. L’enquête emploie un ton différent des autres études sur le travail (Dares, Insee…) avec des questions plus audacieuses et plus complices, dont l’objectif est de recueillir la parole la plus spontanée possible.

    Enfin, les résultats s’affichent en temps réel avec les réponses des autres internautes. Là encore, les participants peuvent se situer, se comparer et découvrir qu’ils font partie d’un collectif.



    Pour quelle utilité?


    Au terme de l’enquête, les données collectées seront analysées puis restituées, en mars 2017. Les résultats permettront de mesurer les angoisses, les attentes, les peurs, les envies, les espoirs et les désirs des Français au travail. Ils aideront à trouver de nouveaux consensus, dégager des vérités, imaginer le monde du travail de demain en confrontant le tout aux besoins et aux nécessités du pays. Surtout, l’enquête doit servir de boussole pour enrichir les propositions de la CFDT sur le travail dans le débat politique à la veille de l’élection présidentielle.

    Près à participer?

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    jeudi 15 septembre 2016

    Négo déplacement : 4ème réunion

    Une question se posait à l'ouverture de cette réunion, qui s'est tenue le 6 septembre : notre courrier du mois d'aout aura-il permis de faire revenir la direction à la raison et d'éviter le pire?

    La réponse est positive, puisque la Direction a clairement renoncé à sa proposition initiale en répondant à 2 de nos principales préoccupations développées dans notre courrier :
    • l'abandon d'une Indemnité Kilométrique (IK) fixée par palier, dont nous dénoncions l'absurdité
    • une réévaluation conséquente du montant de l'IK, qui passe de moins de 10 c€/km dans la proposition du mois de juillet à 35 c€/km
    Certains diront que c'est une stratégie classique de la négociation qui
    consiste à menacer du pire pour faire ensuite avaler des couleuvres. Nous ne sommes évidement pas dupe, et il était clair que la proposition de départ serait revue à la hausse. On pouvait même en prédire le montant sachant que chez Modis (pour rappel, Modis est une société "sœur" d'euro engineering dans le groupe Adecco :  à nous l'ingénierie, à eux l'informatique et les télécommunications), une refonte récente de leur régime d'indemnisation de frais avait conduit à adopter un barème allant de 20 à 25 c€/km.

    Notre DRH, qui est également à la tête des RH de Modis, renonce donc à adopter un régime de frais copié/collé de celui en vigueur chez Modis, qui chez nous aurait inévitablement conduit à un "clash".

    Cependant, même réévalué, le montant de l'IK (35 c€/km) reste toujours inférieur à nos attentes (nous avions obtenus 40c€/km dans l'accord signé en 2011) et ne nous permet pas d'envisager une issue positive des négociations sur ce point, ni d'évacuer complétement l'idée d'une mobilisation. Vos retours nous sont d'ailleurs précieux pour évaluer la position a adopter.

    Clarification des règles entourant l'attribution de l'IK

    Les négociations ne se limitaient pas à ce point, et nous avons durant la réunion demandé et obtenu plusieurs améliorations relatives notamment à la clarification des règles relatives à l'attribution de l'IK, dont plusieurs salariés étaient jusqu'ici écartés au prétexte qu'ils pouvaient utiliser les transports en commun. Nous avons demandé que l'IK soit systématiquement proposée dès lors que :
    • la durée du transport en commun dépasse :
      • 1h en province (la Direction souhaitait 1h30)
      • 1h30 en IdF
    • ET que le gain engendré par l'utilisation de la voiture dépasse 30 minutes.
    Des conditions qui permettraient de régler positivement un certain nombres de contentieux dont nous avions eu connaissance à Tours, Lyon ou Toulouse.

    Compensation des longs temps de trajet

    C'était également une demande importante exprimée dans notre courrier : nous jugions insuffisantes les conditions d'attribution de cette compensation.
    Elles sont maintenant revues et permettent d'envisager le gain d'une journée de congé supplémentaire ou d'une "prime" d'un montant équivalent à quelques centaines d'euro par an pour les salariés en petits déplacements exposés à de long trajets (plus d'une heure en province, d'une heure 20 minutes en IdF).

    Point bloquant pour nous, rien n'est actuellement prévu pour les salariés en Grands Déplacements, qui sont pourtant particulièrement concernés par ces contraintes de longs temps de trajets.

    Pour conclure


    Nous avons encore de nombreuses propositions à porter concernant par exemple les repas et la carte restaurant.

    Les négociations sont cependant pour le moment interrompues et aucune nouvelle date n'est fixée.

    Nous attendons maintenant de la Direction qu'elle détaille plus précisément les mesures envisagées (chaque mot étant important sur ce type de texte) et recherchons tous les leviers pour continuer a améliorer les règles qui seront adoptées.