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jeudi 22 décembre 2016

Parlons travail : dernière relance et 1ers résultats


Tic tac tic tac… 
Vous avez jusqu’au 31 décembre pour inviter vos collègues et vos proches à participer à l’enquête ! Plus de 160 000 personnes ont déjà donné leur avis sur leur travail.

Les résultats complets seront publiés au début du mois de mars. D’ici là ils seront analysés par une équipe de statisticiens et sociologues. La CFDT présentera alors une photographie inédite du monde du travail aujourd’hui et ses propositions pour construire celui de demain.

En attendant, les premiers chiffres sont disponibles et ça décoiffe :
  • 79 % d’entre vous aimeraient participer davantage aux décisions importantes de leur entreprise,
  • 29 % ont déjà eu envie d’être violent envers leur supérieur,
  • le droit du travail n’est pas respecté pour 35 % des participants.
  • Une confirmation, le boulot est un lieu de rencontre voire une excellente agence matrimoniale : 13 % d’entre vous ont rencontré leur conjoint actuel au travail.


Vos réponses s’invitent dans les médias

L’enquête continue de faire parler du travail et alimente le débat public. Avant même les résultats finaux, vos réponses contribuent à faire tomber quelques clichés. L’express a cherché à débusquer 8 idées reçues sur les français et le travail.

Notre partenaire Libération poursuit sa série thématique avec cette semaine un article décapant : Inégalités, discriminations : être une femme au travail, toujours pas une sinécure.

Plus il y aura de répondants plus l'enquête sera utile

 

Si vous ne l'avez pas déjà fait, merci de prendre 10 minutes pour répondre à l'enquête à l'adresse 

https://www.parlonstravail.fr/questions

    Négociation Annuelle : des avancées mais pas d'accord

    La dernière réunion de négociation avait permis à la Direction de préciser ses ambitions en matière d'augmentations de salaire et d'avantages collectifs, et de proposer un projet d'accord à signature aux Organisations Syndicales.

    Pour notre section Cfdt, et bien que la Direction reprenne un certain nombre de mesures que nous avions revendiquées, ce sera non, pour une raison principale :

    Faiblesse historique des augmentations 2017 

    0,7% d'augmentation seulement, c'est 30% de moins que l'an dernier, qui avait déjà été un très mauvais cru! C'est aussi moitié moins que les 1,5 % que nous revendiquions et qui étaient loin d'être excessif.

    Un rapide calcul permet d'estimer qu'avec un tel budget,
    seul un salarié sur trois environ pourra être augmenté. Si l'on peut comprendre que la situation économique soit effectivement mauvaise en 2016, nous jugeons impossible de baisser à ce point les augmentations 2017 alors que dans 6 mois la situation pourrait avoir considérablement évoluée.

    Autres déceptions :

    Parmi nos autres revendications, nous regrettons que la Direction n'est pas donnée suite à :
    • l'attribution d'une prime pour les salariés en Grands Déplacements
    • la fin de la suppression des RTT des salariés passant à temps partiel
    D'autres mesures envisagées par la Direction sont cependant plus positives.

    Les mesures plus positives

    Doublement du budget du Comité d'Entreprise

    Chacun se souvient de notre graphique comparant le budget du CE euro engineering à celui d'autres sociétés de notre secteur, et sur lequel euro engineering écopait d'un bonnet d'âne.

    Il semble que l'argument ai porté et que la Direction nous ai entendu en proposant le doublement du budget du Comité d'Entreprise.

    Cette mesure, si elle est confirmée, c'est la possibilité d'augmenter les subventions existantes, de faire plus de sorties d'agences, voir de créer de nouvelles activités sociales).

     

    Hausse des titres restaurants

    La Direction propose d'augmenter la valeur du titre restaurant, qui passerait de 8€ à 8,50€.
    Cependant, en l'absence de données sur l'utilisation actuelle de la carte restaurant, nous craignons que cela conduise à augmenter le nombre de salariés qui peinent à écouler leurs titres et jugeons donc cette mesure intéressante, mais prématurée.

    Une compensation serait prévue afin que les bas salaires ne subissent pas de baisse de leur revenu net (la hausse du titre restaurant étant partagée entre salarié et employeur).


    CDIC : fin d'un dogme

    Nous saluons aussi la volonté d'en finir, comme nous le réclamions, avec les positions dogmatiques autours des CDIC, en admettant pour la première fois qu'il n'est pas normal de rester infiniment sous ce statut. La Direction fixe donc à 5 ans l'ancienneté permettant le passage en CDI. Un seuil que nous trouvons trop élevé, mais qui marque tout de même une rupture, certains CDIC ayant aujourd'hui plus de 7 ans d'ancienneté.

    Jours de congés exceptionnels

     

    Maintient de la part employeur à 60% pour les transports en commun

    Cette mesure que nous avions réclamée et obtenu l'an passé serait reconduite pour 2017.


    Avertissement d'usage : en l'absence de signature syndicale, la Direction est libre d'appliquer tout ou partie seulement des mesures décrites ci-dessus, ou d'en modifier le niveau. Seule l'annonce par la Direction des mesures retenues permettra donc de confirmer celles qui seront appliquées en 2017. 

     

    lundi 19 décembre 2016

    Accord sur les repas et l'hebergement

    Depuis maintenant plus de 6 mois nous abordons régulièrement sur ce blog le sujet des renégociations en cours sur les frais de mission, négociations majeures dans lesquelles nous n'avons cessés :
    Devant l’impossibilité de se mettre d’accord sur un projet global, et plutôt que de nous résigner à l'échec des négociations qui auraient conduit l'employeur à prendre une décision unilatérale sur laquelle nous n'aurions pas été en mesure de faire passer nos idées, nous avons demandé et obtenu de scinder les négociations pour faire avancer les points permettant d’arriver à un accord. 
    Ce qui est chose faite avec la signature par nos soins d’un accord relatif uniquement aux frais de repas et d’hébergement.

    L'accord sera applicable dès le 1er janvier 2017.


    Pour rappel si, contrairement aux autres organisations syndicales, nous pouvions accepter de prendre en compte les contraintes URSAFF qui n’accepte plus le versement de panier repas aux salariés en mission, ce n’était qu’à la condition que des aménagements soient trouvés pour les salariés les plus pénalisés par le passage à la carte restaurant. C’est chose faite grâce à 2 avancées importantes : 

    La prise en charge des repas du midi sur note de frais

    L’accord permet aux salariés en mission dont la cantine client refuse la carte restaurant de voir leurs repas pris en charge par note de frais, à hauteur de la participation employeur aux titres restaurants (soit 4,80 € en 2016).

    Il s’agit d’une mesure encore rare dans les sociétés d’ingénierie, que nous avons dû défendre vigoureusement pour arriver à la faire passer. Aussi saluons nous ce geste de la Direction pour trouver une solution aux salariés les plus en difficulté. En effet, chacun peut imaginer la charge de travail supplémentaire que représentera pour le service paye le traitement de dizaines de note de frais mensuelles et les innombrables justificatifs qui les accompagneront.

    Les modalités d'application de cette mesure seront communiquées très prochainement à l'ensemble des salariés, mais n'hésitez pas à nous en parler dès à présent si vous souhaitez en bénéficier, car les premiers retours qui nous sont parvenus montrent que l'attente est forte.


    Le maintien des campagnes de rematérialisation

    Ces campagnes (dont la dernière est d’ailleurs en cours jusqu’au 6 janvier) sont utilisées par environ 15% des salariés euro engineering. On peut espérer que ce nombre devrait progressivement baisser avec le temps, ce qui risquait de conduire la Direction à conclure qu’elles pourraient être interrompues à plus ou moins brève échéance. 

    Hors certains salariés ont encore besoin de cette "soupape" pour écouler plus facilement les centaines d'euro parfois accumulés sur leur carte restaurant.

    Aussi avons-nous demandé et obtenu que l’accord grave dans le marbre l’engagement de la Direction à maintenir deux campagnes annuelles de rematérialisation des titres restaurants.


    Le reste de l’accord précise un certain nombre de points sur les modalités de prise en charge des frais de repas et hébergement, pour disposer de règles évitant que les prises en charge ne soient fixées à la tête du client et permettant à chacun de savoir à quoi il a droit.

    Frais de diner

    Le niveau de remboursement des frais de diner est précisé suivant les différents types de déplacement :
    Déplacement occasionnel (sur justificatifs) Grands Déplacement (sans justificatifs)
    Province
    19 €
    Suivant les barèmes URSAFF
    (18,30€ pour les 3 premiers mois, puis 15,60€)
    Ile de France
    22 €


    Frais d’hébergement pour les déplacements occasionnels

    Le principe est d’utiliser en priorité le service de réservation d’euro engineering (EGENCIA) pour la réservation de l’hébergement, ce qui évite d’avoir à avancer les frais.
    Lorsque ce n’est pas possible, un remboursement aux frais réels est possible suivant les plafonds suivants :
    Province
    90 €
    Ile de France
    120 €

    Frais d’hébergement pour les Grands Déplacements

    Comme à l’heure actuelle, les salariés auront le choix entre :
    • La prise en charge par EGENCIA
    • La prise en charge sur la base des barèmes URSAFF, qui exonère le salarié de l’obligation de produire des justificatifs. En 2016, ces barèmes sont fixés au niveau suivant :
    Diner + Logement + petit déjeuner
    Province
    Ile de France
    (75, 92, 93, 94)
    3 premiers mois
    66,8 €
    83,6 €
    De 4 à 24 mois
    56,8 €
    71,1 €
    + de 24 mois
    46,8 €
    58,5 €

    Pour certains cas particuliers, une troisième possibilité est ouverte mais conditionnée à l’accord d’un responsable : la prise en charge sur la base des frais réels plafonnés, suivant un barème identique à celui des déplacements occasionnels.

    mardi 6 décembre 2016

    Titres Restaurant : nouvelle campagne de rematérialisation

    Les salariés surveillant quotidiennement leur messagerie euro engineering ont pu le constater : une nouvelle campagne de rematérialisation des titres restaurant a été ouverte par la Direction.

    Elle s'étend du 6 décembre au 6 janvier 2017.

    Comme les fois précédentes, il est possible
    de rematérialiser au minimum 19 titres (152€) et au maximum 99 titres (792€).

    Rappelons une fois encore ce que nous expliquions déjà les fois précédentes : la rematérialisation est réservée aux salariés travaillant principalement en dehors des locaux de leur entreprise (article R3262-1-2 du Code du Travail). Il vous faut donc attester de cet état de fait pour pouvoir y prétendre. Aucun contrôle n'est prévu, on vous croira donc sur parole.

    Pour davantage de détails, nous vous invitons à vous reporter au courriel de la Direction qui décrit pas à pas la marche à suivre.

    Nous avons testé la procédure ce matin même, et elle fonctionne.

    Retour d’expérience des précédentes campagnes

    Lors des dernières campagnes de rematérialisation, il a été constaté qu'environ 15% des salariés choisissent d'utiliser ce dispositif.  Cela montre qu'une proportion faible, mais non négligeable, des salariés euro engineering est toujours en difficulté dans le cadre de l'utilisation de la carte restaurant.

    Aussi jugeons nous essentiel de pérenniser ces campagnes qui peuvent à l'heure actuelle être interrompues à tout moment. Ce pourquoi nous revendiquons le maintient de ce dispositif dans le cadre des négociations en cours sur une nouvelle politique de frais.

    vendredi 2 décembre 2016

    Brêves des dernières réunions de Comité d'Entreprise

    Voici les principaux points abordés lors des dernières réunions du Comité d'Entreprise : la situation économique, la rematérialisation des titres restaurant, le Crédit d’Impôt Recherche, quelques informations sur le handicap, ...

    Pour rappel: ce compte rendu ne reprend que quelque uns des principaux points qui ont été abordés lors de la réunion et pouvant être publiés sur un espace public. Vous trouverez les procès verbaux complets sur le site du CE, à la rubrique "Le CE", "PV de réunions CE" (le PV d'octobre vient d'ailleurs d'être mis à disposition).


    Situation économique 

    Malheureusement, celle-ci reste mauvaise et le mois d'octobre s'est terminé en négatif, comme la plupart des mois depuis le début d'année. La cause principale de ces mauvais résultats est du à un taux d'activité désespérément bas.

    Évidement, ce contexte économique n'est pas sans impact avec le déroulement des Négociations Annuelles, mais c'est une autre histoire sur laquelle nous reviendrons.


    Rematérialisation des titres restaurant

    Suite à notre demande, la Direction a confirmé lancer une nouvelle campagne de rematérialisation des titres restaurants, à destination de ceux qui peinent à écouler leurs titres via la carte restaurants et préfèrent le bon vieux format papier. 

    Celle-ci aura lieu très rapidement, sur les mois de décembre et janvier, et dans des conditions similaires aux précédentes campagnes.

    On rappelle que sur ce sujet, nous revendiquons et avons bon espoir d'obtenir:
    • une dérogation pour les salariés en mission dont les cantines clients refusent la carte restaurant
    • l'engagement de la direction à maintenir les campagnes de rematérialisation, qu'elle peut à l'heure actuelle interrompre à tout moment. 

    Crédit d'Impôt Recherche (CIR)

    La Direction nous a informé des projets éligibles au CIR menés en 2015. Ceux-ci ont concernés près des 2/3 des agences euro engineering. L'agence de Pau est l'une des plus à la pointe sur ce thème du fait de sa spécialisation et de son travail avec un centre de recherche de Total.
    Le montant global des travaux éligibles au CIR reste stable par rapport à l'an passé, et représente une somme d'environ un million d'euro, ce qui est loin d'être négligeable pour notre société. 

    Handicap au travail 

    Un salarié nous a récemment contacté pour déplorer le mauvais niveau de remboursement par la mutuelle des prothèses auditives.

    Après un échange avec le référent Handicap du groupe Adecco, nous avons pu lui conseiller de se rapprocher de son médecin du travail pour évaluer la possibilité d'être reconnu en qualité de Travailleur Handicapé (RQTH) par la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées)

    Cette reconnaissance est complétement indépendante de la reconnaissance de Handicap par la CPAM.

    Elle permet d'obtenir des prises en charge par l'employeur d'un éventuel appareillage auditif rendu nécessaire dans le cadre de son maintien dans l’emploi.

    Pensez-y si jamais vous (ou des personnes de votre entourage) êtes concerné par des soucis de ce genre. En cas de question, contactez-nous.