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lundi 30 octobre 2017

Politique de frais : enfin du nouveau!


Enfin! 

C'est le premier mot qui nous vient à l'esprit lorsque la Direction nous a informé avoir pris conscience des problèmes posés par la nouvelle politique de frais et le montant riquiqui de l'indemnité kilométrique par rapport aux anciennes règles.

Ce n'est pourtant pas comme si nous ne l'avions pas prévenu longtemps à l'avance, notre lettre ouverte adressée il y a maintenant plus d'un an contenait déjà la plupart des éléments qui aujourd'hui éclatent au grand jour.

Nous n'avons depuis pas ménagé notre peine pour convaincre la Direction de changer d'avis.

Celle-ci s'étant obstiné à la mettre en application en septembre, nous avons accompagné les salariés lésés et pour la plupart d’entre eux obtenus des dérogations de la Direction leur permettant de ne pas se voir appliquer les nouvelles directives.

Une situation ubuesque qui ne pouvait pas tenir longtemps.

Pourtant,
lors du CE de mercredi dernier, la Direction a semblé camper sur ses positions, alors que nous mettions par exemple en évidence les baisses d'indemnité très conséquentes engendrées pour certains salariés (la perte moyenne tournant autour de  24€/jour, alors que le gain moyen pour les salariés bénéficiaires n'était que de 5€/jour).

La nuit ayant semble t'il porté conseil, la Direction a annoncé le lendemain, en marge d'une réunion de négociation, qu'elle allait réviser cette politique de frais et en fixer une nouvelle d'ici à la mi-novembre.

D'ici là, nous continuerons à réclamer pour les salariés lésés le maintien des règles en vigueur avant septembre.

Et nous serons très vigilant sur le contenu de ces nouvelles règles.

mercredi 18 octobre 2017

Le point sur la nouvelle politique de frais

La nouvelle politique de frais est en place officiellement depuis septembre, et elle ne passe toujours pas.

Où en est-on aujourd'hui?

Comme nous l'avons déjà expliqué en long et en large, cette politique malgré certaines avancées, est particulièrement injuste pour bon nombre de salariés (habitant près des agences, partant en grands déplacements avec leur véhicule ou en mission éloignée), du fait de la très forte baisse de l'indemnité kilométrique, passée de 45c€ à un montant moyen de 10c€/km.

Cette politique de frais n'est d'ailleurs pas qu'injuste, elle est même non conforme à la Convention Collective, qui prévoit qu'un départ en mission ne peut être une charge pour le salarié. On en est loin vu le niveau fixé par la Direction.

Certains d’entre vous ont fait le calcul et peuvent y perdre chaque mois plusieurs centaines d'euro.

Cette situation est tellement inacceptable que nous trouvons même des managers qui, devant la difficulté de faire perdre de telles sommes à leurs consultants, 
détournent l'application de la note de la Direction pour maintenir un remboursement fixé suivant l'ancien tarif! Une situation ubuesque que l'on n'aurait pas imaginé il y a peu de temps...

Malheureusement, d'autres salariés n'ont pas cette chance et se voient appliqué les nouvelles règles dès l'échéance de leur ordre de mission.

Cela n'est pas acceptable, et nous défendons tous ceux qui sont ainsi lésés.

D'abord en tentant de trouver des solutions "en bonne intelligence", comme on en voit se mettre en œuvre ici ou là.

Ensuite par les échanges que nous maintenons avec la Direction, car nous ne désespérons pas de la voir se raviser.

En ultime recours, nous affutons les éléments juridiques permettant de vous accompagner pour faire valoir vos droits en engageant des procédures prud’homales.


Une solution que nous n'avons pas l'habitude de privilégier, mais que nous ne pouvons écarter aujourd'hui.

Vous souhaitez être accompagné, conseillé, défendu? 
Contactez-nous (si ce n'est déjà fait)! 

Faites aussi passer le message à vos collègues, parlez-en autour de vous pour ne pas rester isolé.

mercredi 11 octobre 2017

Ouverture des NAO

Comme chaque année à cette période, la saison des Négociations Annuelles Obligatoires est ouverte.

La première réunion avait lieu mardi dernier et s'est tenue en présence des représentants de la Cfdt et de la Direction.

Cette première réunion d'introduction a surtout permis de disposer d'informations chiffrées sur la politique de serrage de ceinture mise en œuvre l'an passé.

Les quelques bonnes nouvelles de l'an passé

Commençons par les points positifs : nous avions obtenu le doublement du budget du CE, ce qui se concrétisera dans les jours à venir avec l'arrivée d'une subvention de Noël d'un montant bien plus agréable que d'habitude.

Il y avait aussi eu des avancées sur les titres restaurants, les jours enfants malade, ou le congé déménagement.

Budget consacré aux augmentations : on ne voit toujours rien venir


Cependant, le montant historiquement bas du budget consacré aux augmentations (depuis 2 ans maintenant) ne nous avait pas permis de signer d'accord, et le bilan présenté cette semaine n'a fait que confirmer nos craintes de l'époque.

En effet, l'enveloppe consacrée aux augmentations stagne depuis 2 ans à un niveau bien trop bas, surtout qu'elle n'avait jamais été particulièrement généreuse auparavant :


Augmentation moyenne: 68 €

Le montant moyen des augmentations reste quasi inchangé depuis 4 ans, autour de 70€, pour les chanceux qui en bénéficient.

 

Une majorité de salariés NON augmentés

La seule variable d'ajustement pour maintenir le montant des augmentations avec un budget réduit consiste donc inévitablement à augmenter de moins en moins de salariés.


Si nous n'avons jamais connu d'augmentations générales chez euro engineering, on peut tout de même constater depuis 2 ans le franchissement d'un seuil symbolique : il y a maintenant moins d'un salarié sur 2 qui est augmenté dans notre société!

Ainsi, après 2 années de serrage de ceinture consécutifs, le nombre de salariés non augmentés depuis 2, 3 voir même 4 ans atteint un niveau record dans la société.

Comment s'étonner ensuite lors des enquêtes Great Place To Work que les salariés placent les questions de rémunération au cœur de leurs préoccupations?
Et comment comprendre la surdité de la Direction qui dans son plan d'action ignore complétement cet aspect des réponses des consultants, et ne propose que des mesures à cout nul?

Ou encore, comment comprendre que le budget consacré aux indemnités de licenciement et de ruptures conventionnelles dépasse celui alloué aux augmentations? Quel avenir préparons-nous pour notre société dans ces conditions?

Et enfin, comment maintenir nos compétences alors que la reprise économique permet à de nombreux collaborateurs de trouver mieux ailleurs, ce qui risque rapidement de conduire à une fuite de nos effectifs si la barre n'est pas rapidement redressée?

Des questions que nous ne manqueront pas de poser lors de la prochaine réunion, prévue à la fin octobre.
D'ici là, n'hésitez pas à nous faire part de vos idées et remarques sur le sujet.