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mardi 29 juillet 2014

Compte-rendu de la réunion de CE du 23 juillet 2014

Au programme de cette réunion mensuelle du Comité d'Entreprise: un point sur l'activité et les résultats du 1er semestre, la remise d'avis du CE sur un certain nombre de bilans,  l'utilisation du Crédit d’impôt Compétitivité Emploi (CICE) et  le Crédit d’Impôt Recherche (CIR), un bilan de la campagne des entretiens annuels,  le projet de passage au ticket restaurant électronique, la hausse de l'indemnité kilométrique, les augmentations au retour de congé maternité, des congés "imposés"...

Pour rappel: ce compte rendu ne reprend que les points essentiels qui ont été abordés lors de la réunion. Vous trouverez les procès verbaux complets et officiels sur le nouveau site du CE, à la rubrique "Le CE", "PV de réunions CE".

Compte-rendu de la réunion


Activité et les résultats du 1er semestre

S'agissant d'un blog public, nous nous contenterons sobrement d'indiquer que les résultats sont aux rendez-vous, le taux d'activité très correct et les effectifs en croissance constante depuis maintenant plus d'un an. Nous n'avons évidement pas manqué de rappeler à notre Directeur que les salariés entendaient bien être associés à ces bons résultats, alors même que les négociations sur la mise en place d'un intéressement ont été interrompu à son initiative en début d'année. Il nous a affirmé travailler en ce sens. Nous remettrons  rapidement ce sujet sur la table si nous ne constatons pas d'avancées concrètes sur le sujet.


Utilisation du Crédit Impôt Recherche

La Direction nous a présenté un bilan des travaux de recherches éligibles au CIR en 2013, qui porte sur une grosse trentaine d'études portant sur des sujets très variés (contrôle commande centrale nucléaire, système de détection laser, système d'analyse sanguine, géo-modélisation, ...).

Notre demande faisait suite à l'impact que pourrait avoir une éventuelle remise en cause par les services fiscaux du CIR attribué à euro engineering ces dernières années, comme cela est arrivé à des sociétés d'ingénierie (cf. la réaction du président du Syntec Numérique).


Bilan de la campagne des entretiens annuels

Suite aux entretiens annuels, les Comités Carrières se sont tenus tout le mois de juin pour analyser le contenu des entretiens et identifier les demandes de mobilité et de formation émise. Une réponse systématique devrait-être apportée à chacun, ce qui est une première à saluer.

La Direction nous a aussi expliqué travailler à la révision des positions, classification et intitulés de poste des salariés, et espère faire évoluer plusieurs dizaines d'entre-nous. Notons que si ces évolutions ne se traduisent pas automatiquement par de la monnaie sonnante et trébuchante, il est tout de même important que votre travail soit reconnu, et donc que votre classification soit à jour. Si vous avez un doute sur le sujet, contactez-nous.

Passage au ticket restaurant électronique

La fin des paniers repas pour les salariés en mission approche, et ils devraient-être remplacés d'ici au mois d'octobre par des tickets restaurants au format papier, puis d'ici à la fin de l'année au format électronique. Nous invitons en particulier les salariés en mission se restaurant dans la cantine de leur client de vérifier que cette dernière accepte les tickets restaurants, et de nous en tenir informé. Suite à nos alertes successives sur le sujet, la Direction semble accepter l'idée de trouver une solution palliative qui pourrait consister à rembourser les frais de repas sur justificatifs, mais l'ampleur du nombre de salariés concernés ne semble pas bien identifiée. 


En tout cas, le retour très mitigé des premières société étant passées à ce nouveau système nous incite à la plus grande prudence. Nous prenons acte de la volonté de la Direction d'y passer quoi qu'il en coute pour les salariés.  Nous ferons de notre côté en sorte d'identifier les situations les plus problématiques pour les remonter à la Direction et faire en sorte qu'elle y apporter des solutions avant que le système ne soit mis en place.

Les plus curieux d’entre-vous pourront consulter le retour d'expérience très mitigé de nos collègues de la Cfdt GFI (à lire en pages 3 et 4 de ce tract). 
 

Hausse de l'indemnité kilométrique

La Direction confirme que cette hausse (passage de 0,40 à 0,45c€/km) est bien applicable depuis le 1er mars 2014. Tous les salariés concernés doivent donc se rapprocher de leur assistant(e) d'agence ou de leur manager pour obtenir:
  • la régularisation de mars à juillet de l'indemnité non perçue
  • l'application de la nouvelle indemnité pour les frais à venir
Si vous rencontrez la moindre difficulté, contactez vos Délégués du Personnel (ou en leur absence, contactez-nous directement).



Augmentations des salariées à leur retour de congé maternité

La Direction nous a informé que depuis notre alerte sur le sujet, ce sont pas moins d'une petite dizaine de femmes qui ont été identifiées comme devant faire l'objet d'une régularisation de salaire, qui devrait-être effective d'ici au mois de septembre, avec pour certaines un effet rétroactif sur 3 ans.

Congés imposés

Nous avons eu vent de tentatives de certains managers pour imposer la prise de congés à des salariés durant l'été. Nous avons rappelé à la Direction que ces pressions étaient abusives et qu'en particulier il ne pouvaient en aucun cas être demandé au dernier moment à un salarié de solder ses congés et RTT en période estivale, même si ce dernier est en situation d'inter-contrat ou du fait de la fermeture de son client ou de son agence. N'hésitez pas à nous tenir au courant si vous vous retrouvez dans cette situation.

Prochaines élections CE/DP

La Direction rappelle que le calendrier prévoit d'organiser le premier tour en janvier 2015. Nous commençons donc à rechercher des candidat(e)s sur toutes les agences pour se présenter au Comité d'Entreprise et en tant que Délégué du Personnel. Contactez-nous dès maintenant si vous envisagez de vous présenter ou avez la moindre question sur le sujet.

mercredi 16 juillet 2014

La Mobilité Volontaire Sécurisée fête ses 1 an

Il y a tout juste un an à l'été 2013, une nouvelle mesure défendue par la Cfdt visant à sécuriser les parcours professionnels voyait le jour: la Mobilité Volontaire Sécurisée.

Nous en avions alors parlé en détail dans un article dont on vous recommande à nouveau la lecture pour vous rafraichir la mémoire, et nous avions pointé son intérêt pour les sociétés d'ingénierie comme la notre qui connaissent un taux de turn-over élevé.

L'heure est maintenant à un premier bilan.
Celui-ci sera bref, car il n'y a à notre connaissance eu aucune demande de Mobilité Volontaire Sécurisée chez euro engineering.

Sachant  que ce type de mesure s’adresse aux salariés qui envisagent une démission, et compte-tenu du fait qu'il y a eu 90 démissions de salariés en 2013, on peut estimer que c'est autant d'occasions manquées de mettre ce droit en musique.

Si l'on considère qu'un certain nombre de salariés quittent l'entreprise du fait de l'absence d'évolution ou de perspectives, voir pour mettre fin à des périodes d'intercontrat, on peut déplorer qu'ils supportent seuls le risque lié à un changement d'entreprise et les aléas que cela entraine. En effet, sur 90 démissions, on peut sans se tromper être sur qu'il n'y a pas eu 90 essais transformés, et que dans certains cas les désillusions sur le nouveau poste ont du être sévères (période d'essais interrompue, contenu du boulot en décalage avec ce qui était prévu, difficultés relationnelles,...)

Pour ces quelques cas où il s'avère que le nouveau boulot qui faisait rêver vire au cauchemar, la Mobilité Volontaire offre une porte de sortie en permettant de revenir à son poste précédent, dont au moins on connait les avantages et inconvénients.

S'agissant d'une mesure très récente, cette absence d'utilisation du dispositif s'explique très certainement par un manque d'information des salariés (et d'un certain nombre de leurs élus).

Aussi, et bien que l'on vous souhaite évidement de passer le plus de temps possible avec nous, si jamais vous choisissiez tout de même de nous quitter, n'oubliez pas de penser à cette disposition qui est là pour vous protéger. Si après avoir relu l'article en décrivant les modalités vous avez la moindre question sur son application, nous sommes bien entendu disponibles pour y répondre.

mardi 15 juillet 2014

Résultat de l'enquête 2014 sur la situation des ingénieurs

Comme chaque année, Ingénieurs Et Scientifiques de France (IESF) publie son enquête annuelle sur l'activité, la satisfaction et les conditions de rémunérations des Ingénieurs.

Cette enquête fait référence en la matière puisque qu'elle recueille pas moins de 50 000 réponses, ce qu'aucune autre ne peut égaler.

Il s'agit d'une véritable mine d'information, que l'on vous invite à consulter en détail dans le rapport complet (60 pages tout de même). Nous allons ci-dessous faire ressortir quelques points intéressants relatifs à l'activité des sociétés d'ingénierie.


La population des ingénieurs en France

L'article débute par une description de la population de 800 000 ingénieurs en activité en France. Il s'agit d'une population plutôt jeune (la moitié a moins de 37 ans) et très fortement masculine (à 79%, même si la proportion de femme progresse chaque année). Un ingénieur sur deux travaille en Province, un sur trois en Ile de France et les autres à l'étranger.

Suivant les secteurs, l'age et le sexe des ingénieurs varient fortement, comme le montre le graphique ci-dessous (la taille des bulles est proportionnelle au nombre d'ingénieurs rattaché à chaque secteur):

 Comme vous pouvez le constater, notre secteur d'activité (société d'ingénierie) se distingue par la jeunesse de ses effectifs (avec 33 ans). La proportion de femme (19%) n'est qu'en à elle qu'à peine en dessous de la moyenne des autres secteurs.

Commentaire Cfdt:

La proportion Homme / Femme chez les cadres d'euro engineering est proche de celle observée dans les sociétés d'ingénierie, avec même un tout petit peu plus de femmes (20% chez les cadres d'euro engineering). L'âge médian de nos cadres est du même ordre, à 32 ans.

 

Satisfaction au travail et salaire médian

Le graphique suivant tente d'établir une corrélation entre satisfaction au travail et rémunération.

On remarque que dans le bas des rémunérations se retrouvent soit: 

  • des secteurs plutôt féminin (enseignement, agriculture, recherche, ...) mais dont les ingénieurs sont assez satisfait de leur travail, 
  • des secteurs bien plus masculins comme les sociétés d'ingénierie ou de logiciels et service informatique qui ont le niveau de satisfaction le plus bas.

L'enquête nous apprend que le salaire médian des ingénieurs en France s’élève à 55 k€ annuel (4600€/mensuel), ce qui veut dire qu'un ingénieur sur deux gagne plus de cette somme. Dans les sociétés d'ingénierie (aux effectifs très jeunes comme on l'a vu précédemment), il est d'environ 44 k€/an (3700€/mois).

Commentaire Cfdt:

On ne peut qu'être surpris par ces niveaux de salaires qui semblent très élevés en regard de ce que l'on connait chez nous. En effet, le salaire médian des cadres euro engineering est très inférieur, et se situe plutôt aux alentours de 35k€ (2900€/mois). Ainsi, si l'on peut comprendre que l'on se situe en dessous du salaire médian tout secteurs confondus du fait de la "jeunesse" de nos effectifs, un écart si important avec les autres sociétés d'ingénieries pose évidement question.

Notons toutefois que nous comparons 2 choses légèrement différentes, puisque l'enquête IESF est uniquement basée sur les témoignages des ingénieurs, alors que nos chiffres sont ceux des cadres de la société euro engineering, dont un petit nombre ne sont pas des ingénieurs (cadre administratifs, RH, commerciaux,...).

 

Poids du secteur du conseil

L'enquête dresse la liste des effectifs de chaque secteur d'activité. 

Il est intéressant de constater qu'avec 46 850 salariés, les Sociétés d'Ingénieries sont le troisième employeur d'Ingénieur en France, et ne sont dépassées que par les sociétés de logiciel et service informatique (les ESN, ex "SSII"), qui comptent 66 150 ingénieurs et les industries du transport (81 900).

Si l'on additionne le poids des sociétés d'ingénierie et des ESN, ont constate que les sociétés de prestations sont de très loin les premiers employeurs d'ingénieurs en France.


Pour conclure

L'enquête comporte une foultitude d'autres informations intéressantes sur les ingénieurs à l'étranger, la localisation des emplois, les écarts de rémunération Paris/Province, la mobilité des ingénieurs,  ou même la catégorie sociaux-professionnelle des conjoints. Nous ne saurons que trop vous conseiller de la lire dans son intégralité et de la partager avec vos collègues.

L'IESF a aussi mis en ligne un petit outil de calcul de salaire en ligne, qui peut se révéler utile pour se situer par rapport à son secteur d'activité, sa formation, son expérience,... Rendez-vous ici: http://www.iesf.fr/salaire/salaire_2014.php
Autant vous prévenir que les résultats risques d'être cruels pour la majorité d’entre-nous, compte tenu de l'écart de salaire médian pointé auparavant...


N'hésitez pas à poser vos questions, à débattre du contenu de l'enquête ou des résultats du simulateur de salaire dans les commentaires ci-dessous. 

jeudi 10 juillet 2014

Négociation sur la compensation des longs temps de trajet


Ce mercredi avait lieu une nouvelle réunion de négociation sur la compensation des longs temps de trajets pour les salariés en mission.

Avant d’en décrire le déroulement, voici tout d’abord le résultat de l’état des lieux que vous nous avez permis de dresser en répondant à notre questionnaire mis en ligne il y a quelques semaines. Nous remercions d’ailleurs les 75 personnes qui ont répondu et nous ont ainsi permis de mieux préparer ces négociations.

 

Résultat de l’enquête sur les temps de trajet

Parmi les salariés qui ont répondu, 15 personnes sont situées en Ile de France (IdF) et 56 en Province. Quatre personnes étaient en Grands Déplacements, situation qui sera traitée à part dans un éventuel futur accord.




Distance Moyenne parcourue pour aller travailler
Temps de trajet moyen
Ile de France
38 km
71 minutes
Province
39 km
42 minutes


Première remarque, la distance moyenne parcourue par les salariés en IdF et en Province est quasiment égale (38 et 39 km) mais le temps de trajet moyen est bien plus long en Idf (71 minutes, contre 42 minutes en Province). Une conséquence logique de l’encombrement des transports parisiens qui rend les déplacements bien plus lents qu’en Province.

L’utilisation des transports en commun est aussi un facteur d’allongement du temps de trajet moyen, et ce aussi bien en Ile de France qu’en Province.

Par ailleurs, plus de 90% des salariés en Province utilisent une voiture (ou moto) pour se rendre à leur travail, alors qu’en Ile de France 80% des répondants utilisent les transports en commun.

Compte-rendu de la réunion de négociation du 9 juillet

Détermination des temps de trajet « moyens »

La Direction présente les résultats de ses propres estimations de temps de trajet, basées sur des calculs d’itinéraires Mappy et RATP sur la base des ordres de mission des salariés.
Ses conclusions rejoignent à peu de chose près les résultats de notre enquête, la Direction annonçant estimer les temps de trajet moyen des salariés à :
  • 80 minutes en Ile de France
  • 45 minutes en Province

Après discussion, il est admis d’utiliser ces dernières valeurs de temps de référence, au-delà desquelles un salarié en mission pourra bénéficier d’une compensation.

 

Salariés concernés

S’appuyant sur le l'idée que les collaborateurs au forfait jours n’ont pas de durée de travail contractuelle, la Direction nous annonce qu’elle envisage de ne pas les faire bénéficier d’une compensation.
Pour nous, cette proposition n’est pas acceptable car elle réduit considérablement le périmètre d’application de la mesure (qui bénéficierait alors à peine à un salarié sur deux), et que de plus le temps de trajet ne peut en aucun cas être assimilé à du temps de travail.

Une extension du bénéfice de cet accord à l’ensemble des salariés en mission sera une condition non négociable de notre signature. L'exclusion des cadres au forfait serait un très mauvais signal envoyé alors même que des négociations doivent s'ouvrir à la rentrée pour adapter notre forfait jours aux évolutions législatives récentes, qui ont justement trait à la préservation de la santé des salariés au forfait.

 

Calcul de la compensation

Calcul du temps de repos
La formule utilisée pour calculer le temps de repos serait la suivante :

Temps de repos crédité par jour = (Temps de trajet aller – Temps de trajet Moyen) x Coefficient x 2

Les temps de trajet moyen étant de 45 minutes pour un salarié en Province et 80 minutes pour un salarié en Ile de France.
Le coefficient proposé par la Direction est actuellement à 30%, mais pourrait évoluer d’ici à la signature de l’accord final.

Illustration suivant ces hypothèses :
Robert travaille en Province et a 60 minutes de trajet pour se rendre sur son lieu de mission. Si l'accord prévoit une récupération de 30% du temps au-delà de 45 minutes, il accumule chaque jour deux fois 30% de 15 minutes, soit 9 minutes de récupération par jour. Il aurait donc tous les ans environ 5 jours de repos supplémentaires.

Paiement du temps de trajet
La Direction nous indique qu’elle souhaite laisser la possibilité de se faire payer le temps de trajet pour des salariés qui n’auraient pas la possibilité de prendre les jours de repos crédités. Le montant de la compensation serait alors payé au niveau du SMIC.

Illustration suivant ces hypothèses :
Robert choisit (avec l’accord de son manager) de se faire payer son temps de trajet plutôt que de le récupérer. Ces 30 minutes de trajet effectuées au-delà du temps normal lui sont alors rémunérées à 4,7€/jour, soit environ 90€/mois.

Nous sommes très réservés sur cette proposition, le risque étant fort que soit :
  • les salariés arbitrent entre leur santé et leur budget au bénéfice du second  
  • les managers ne leur permettent pas de prendre leurs jours de repos et préfèrent leur payer

Nous tenons à minima que le texte souligne le caractère exceptionnel de ce choix et qu’un dispositif soit mis en place pour suivre le nombre de salariés qui choisiraient cette option.

 

Modalité de prise des temps de récupération

La direction propose que la récupération puisse se faire par demi-journée ou journée complète et souhaite que les jours de repos soient de préférence pris en fin de mission, dans le cadre d'une éventuelle période d'intercontrat.

Nous sommes très réservés sur cette proposition, car le risque est grand que les jours de repos soient reportés sur de longues périodes, privant ainsi le salarié de la récupération à laquelle il aurait légitimement droit compte-tenu de ses conditions de trajet.

L'obligation de solder son temps de repos en fin d'année pourrait cependant offrir une garantie limitant le risque de report perpétuel, même si ce n'est pas complétement satisfaisant.

La prochaine (et certainement dernière) réunion de négociation sur ce sujet se tiendra début septembre.

Préparation des élections

Le second sujet abordé concernait la préparation des  prochaines élections CE et DP qui auront lieu en janvier 2015. Les démarches pour adapter la durée des mandats des élus et organiser un nouveau vote électronique ont été enclenchées. Nous recherchons déjà des candidates et candidats pour compléter nos listes dans toutes les agences, aussi, si vous voulez nous rejoindre ou que vous avez la moindre question, vous pouvez dès à présent vous signaler en nous contactant.

dimanche 6 juillet 2014

Evolutions dans l'attribution des Augmentations Individuelles

Il arrive régulièrement que la Direction nous reproche plus ou moins directement d'avoir une vision quelque peu obscurcie de la vie de la société et de n'en pointer que les aspects les plus négatifs, contribuant ainsi à alimenter un sentiment de défiance des salariés.

Nous nous en défendons bien évidement  et nous attachons à relever les évolutions positives lorsqu'elles arrivent.


Cet article est donc l'occasion de saluer une évolution de la politique d'attribution des augmentations individuelles du personnel rattaché à l'exploitation (personnel "productif"). En effet, nous avions à de nombreuses reprises souligné les inconvénients causées par le système actuel, qui :

  • d'une part voyait les décisions d'augmentation des salariés prises avant même la réalisation de certains entretiens annuels, ce qui ne laissait donc aucune latitude au salarié pour mettre en avant le travail effectué et répondre à d'éventuelles questions de son manager
  • d'autre part attribuait l’augmentation à date anniversaire d'embauche, soit parfois plus de 6 mois après la réalisation de l'entretien, avec toute l'incertitude concernant l'effectivité ou non d'une éventuelle hausse qui découlait de cette attente prolongée.
Aussi, la Direction nous a-t-elle agréablement surpris cette année en nous annonçant que désormais:
  • Les entretiens annuels seraient tous clôturés au 31 mai de chaque année.
  • Les "Comités Carrières" qui décident du montant des augmentations des salariés se tiendraient à la suite de ces entretiens, durant le mois de juin.
  • Les augmentations auraient lieu pour tous les collaborateurs à la même date (1er juin de chaque année), quelle que soit leur date d'embauche.
Ce nouveau système gagne en lisibilité et en justice, en laissant à chaque collaborateur l'occasion de présenter son point de vue avant que la décision d'attribution (ou pas) d'une augmentation ne soit prise. Il se calque d'ailleurs sur celui des salariés de la structure, dont les augmentations individuelles tombent toujours en avril.

On le salue donc. Comme quoi, on peut aussi être fair-play et reconnaître quand des évolutions vont dans le bon sens.

Prime de vacances

Attention toutefois à ne pas interpréter trop rapidement une hausse de votre salaire de juin comme le signe d'une augmentation, car c'est en effet ce mois ci que tombe la prime de vacances (d’un montant égal à 10 % de l'indemnité de congés payés).

Mesure d'accompagnement transitoire

Pour cette année seulement, la Direction va conserver l'augmentation rétroactive pour les salariés entrés avant le 1er juin et procéder à un rattrapage de salaire sur les mois correspondants.

Conclusion

Nous ne manquerons cependant pas de revenir sur les inégalités induites par un système de rémunération totalement soumis à l'arbitraire des managers et qui concerne à peine plus d'un salarié sur deux, mais cela fera l'objet d'autres interventions de notre part.
Ceux qui veulent en savoir plus pourront lire le PV de désaccord entre syndicats et Direction signé lors des dernières NAO.