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vendredi 22 janvier 2016

Précisions sur les heures supplémentaires

Depuis le passage du forfait jour vers un horaire fixe de 36h30min/semaine pour la majorité de nos cadres, se sont maintenant des centaines de salariés supplémentaires qui sont potentiellement concernés par la réalisation d'heures supplémentaires.

En pratique, seuls quelques dizaines (et encore) voient l'ensemble de leurs heures de travail reconnues, ce qui nous semble bien peu.

Et pour ceux-là, tout n'est visiblement pas encore très clair...


La reconnaissance des heures supplémentaires 

La première étape qui attend le salarié amené à effectuer des heures supplémentaires, c'est de les faire reconnaitre par son manager.

Il est primordial de ne pas laisser de mauvaises habitudes s'installer, car une fois qu'on a commencé à adopter des horaires à rallonge, il est difficile d'en sortir comme de les faire reconnaître. Le mieux est donc d'alerter au plus vite si vous constatez que votre charge de travail excède vos heures contractuelles. En l'absence de réponse, restez-en à la réalisation de vos heures normales.

L'appuie d'un client (pour les salariés en mission) qui demandera spécifiquement la réalisation d'heures supplémentaires sera évidement un précieux sésame qui devrait vous garantir la reconnaissance de vos heures.

Le cas échéant, vos Délégués du Personnel seront également de bon conseil.

La déclaration des heures supplémentaires

Une fois l'accord obtenu (par écrit bien sur), il convient de comptabiliser au quotidien les heures supplémentaires.

Les salariés concernés doivent alors affronter un formulaire de Déclaration des Éléments Variables d'Activité (DEVA) qui, 4 mois après la mise en application de notre accord sur le temps de travail, n'a toujours pas été mis à jour pour être rendu compatible avec un temps de 36h30min (seules les modalités 35h et 36h50min sont prévues)... La présence d'un  logo Ajilon sur l'un de ceux qui nous sont parvenus (pourtant daté de 2015) témoigne que ce formulaire a visiblement besoin d'un bon dépoussiérage.

Plusieurs salariés nous ayant remonté ce soucis, cette question est à l'ordre du jour de la réunion du CE de mercredi prochain, nous espérons donc un traitement rapide.

La compensation

Conformément à notre accord sur le temps de travail, 3 modes de compensations peuvent-être choisis en cas de réalisation d'heures supplémentaires:
  • par défaut ou en cas de désaccord entre le salarié et son manager, les heures supplémentaires sont rémunérées, avec la majoration afférente.
  • en cas d'accord, elles peuvent-être récupérées. Elles sont alors comptabilisées en tant que Repos Compensateur Légal, dont le solde peut depuis peu être suivi en bas de nos bulletins de paye (sous le mystérieux sigle RCL). Elles apportent ainsi aux salariés des jours de congés supplémentaires.
  • enfin, à la demande du salarié et si l'employeur l'accepte, elles peuvent-être placées sur le CET.
Il importe que le mode de compensation soit clairement définit lors de l'établissement de l'ordre de mission.

Des questions ou commentaires? 

A vous la parole, ou rendez-vous auprès de vos Délégués du Personnel!

dimanche 10 janvier 2016

Dernière réunion de négociation sur l'interessement

La semaine dernière se tenait notre 3ème et dernière réunion de négociation visant à conclure un accord d’intéressement, après 2 réunions en septembre et décembre 2015.

Le projet présenté par la Direction consiste à intéresser les salariés à 3 éléments indissociables :
  • les résultats (notre chiffre d'affaire retranché des différentes charges),
  • l'optimisation du nombre de jours de travail facturés à des clients (et donc la maitrise du taux d'intercontrat),
  • la croissance de la société, et donc de son résultat.
Nous avons dès l'issue de la seconde réunion alerté la Direction sur la complexité de cette formule, qui rend le
versement d'un intéressement aléatoire même en cas de réalisation de "bonnes" années. Nous avons aussi déploré le fait que les enveloppes pourraient-être faibles (de l'ordre de quelques dizaines d'euro) sur des années "moyennes".


La Direction n'a cependant pas souhaité modifier son projet en profondeur, mais à force d'insister, elle a finalement accepté d'augmenter modestement certains coefficients, permettant d'envisager le versement de quelques dizaines d'euro supplémentaires lors de la réalisation de bonnes années.

Le montant moyen pouvant-être redistribué les bonnes années (quelques centaines d'euro) est cependant bien inférieur à nos espoirs initiaux, et nous regrettons le manque d'ambition de la Direction. 

Cependant, nous sommes conscient que jamais dans l'histoire de notre société celle-ci n'a envisagé de distribuer un jour à 100% de ses salariés une quelconque somme d'argent, et nous ne négligeons pas le changement de dogme que cela implique tant est ancré chez nos dirigeants le culte de l'augmentation individuelle.

Sur la répartition de l'éventuelle enveloppe, la Direction n'a pas souhaité opter pour une répartition au temps de présence comme lui demandaient l'ensemble des syndicats et a préféré une répartition proportionnelle au salaire. Elle a cependant suivi notre revendication de plafonner le salaire pris en compte à 3000€/mois (contre 5000€ dans sa proposition initiale), pour limiter fortement les écarts induits par les différences de salaire. Fixé à ce niveau, le plafond s'applique à près de la moitié des cadres d'euro engineering.

Enfin, le projet d'accord répond à notre demande de ne pas pénaliser les absences pour congé maternité (obligation légale), mais aussi paternité et jours enfants malades lorsqu'ils sont indemnisés par l'employeur, comme c'est le cas depuis notre signature de l'accord égalité professionnelle cet été.

Pour être rendu applicable, et du fait de notre "poids" obtenu lors des dernières élections (70%), nous portons maintenant seuls la responsabilité de valider ou au contraire refuser ce projet d'accord. Notre décision n'est pas prise mais le sera au plus tard à la fin du mois.

mercredi 6 janvier 2016

Titre restaurant: rematérialisation (et autres nouvelles)

Cet article aborde la communication d'hier de la Direction relative au titre restaurant ainsi qu'une information récente passée en réunion DP à Pau mais qui intéresse tous les salariés.



Commençons par le courriel envoyé hier par la Direction. Celui-ci officialise 2 mesures dont nous vous parlions depuis déjà plusieurs mois:
  1. L'automatisation du changement de millésime. Ce qui veut dire en langage courant que la date de validité des titres 2015 qui devaient périmer fin février 2016 est automatiquement prolongé d'un an. Aucun titre ne sera donc perdu.
  2. La rematérialisation en titre papier du solde non consommé sur votre carte TR, avec deux limites toutefois:
    • il faudra rematérialiser au minimum 19 titres (152€) et au maximum 99 titres (792€).
    • cette rematérialisation ne sera ouverte que jusqu'à la fin du mois de janvier.
Une troisième restriction est enfin apportée : la rematérialisation est réservée aux salariés travaillant principalement en dehors des locaux de leur entreprise (article R3262-1-2 du Code du Travail). Il vous faut donc attester de cet état de fait pour pouvoir y prétendre. Aucun contrôle n'est prévu, on vous croira donc sur parole.

Pour davantage de détail, nous vous invitons à vous reporter au courriel de la Direction qui décrit pas à pas la marche à suivre pour rematérialiser ses tickets.

Nous avons testé la procédure ce matin même, elle fonctionne, mis à part quelques messages d'information confondant les mois de janvier et de décembre (nous avons remonté le problème à Sodexo)...

N'hésitez pas à poser vos éventuelles questions en commentaire.

Par ailleurs, la réunion des Délégués de Personnel de Pau de décembre a permis de confirmer une de nos demandes relative au départ d'un salarié.

Dans ce cas, 2 choix sont possibles vis à vis de sa carte restaurant:
  • Soit le salarié garde la carte et l'utilise après son départ jusqu'à épuisement du solde.
  • Soit le salarié remet la carte à l'employeur et demande le remboursement de sa participation salariée (soit 40% du solde de la carte).
La Direction se bornait jusqu'à présent à n'appliquer que la première solution, et nous lui indiquions qu'elle se devait de laisser le choix au salarié en nous appuyant sur le code du travail. Nos efforts aurons fini par payer et la Direction a finalement reconnu ce droit. Les salariés sortant pourront donc demander le remboursement de leur part salarié, à condition de le demander suffisamment à l'avance au service paie. 
Attention, cette solution fait cependant perdre le bénéfice de la participation employeur, il faut en être conscient puisqu'elle représente 60% de la valeur globale du solde stocké sur la carte.

lundi 4 janvier 2016

La Cfdt vous souhaite une bonne année!


La CFDT vous souhaite une bonne année 2016 et vous présente dans une courte vidéo les nouveaux droits qu'elle a obtenu pour cette nouvelle année : complémentaire santé pour tous les salariés, compte de prévention de la pénibilité, droits rechargeables à l'assurance chômage....

En ce qui nous concerne plus directement chez euro engineering, l'année 2016 commence dès ce jeudi par
une 3ème (et peut-être dernière) réunion de négociation sur la mise en place d'un accord d’intéressement. Vous aurez bientôt de plus amples nouvelles sur ces négociations difficiles, mais dont nous ne désespérons pas qu'elle puissent aboutir.


Bonne année et à très vite sur www.cfdt.fr!


La CFDT vous souhaite une bonne année 2016 par CFDT_TV