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mercredi 16 mars 2022

Les négociations sur les déplacements font du sur-place

C'est un comble pour des négociations portant sur la mobilité, mais c'est pourtant la triste réalité : la renégociation de l'accord sur les frais de déplacement n'avance pas, voir pire...

 

Négociations sur les frais de déplacements chez MODIS

On rappelle brièvement le contexte : nous avons dénoncé l'accord existant en mai 2021, jugeant intenable sur le long terme la politique d'indemnisation "à la tête du client" pour les salariés envoyés en mission loin de leur agence.

Entretemps, l'explosion du coût des carburants a rendu plus urgente encore la révision de notre accord.

Dans cette attente, l'accord signé en 2017 reste applicable jusqu'à l'été prochain.

Nos revendications

Après une réunion de mise en jambe, nous avons transmis à la Direction nos revendications pour faire évoluer les règles de fixation de l'indemnité kilométrique, de manière à :

  • d'une part, conserver le socle actuel d'indemnisation des frais de carburant, mais en l'indexant sur un barème indépendant.
  • d'autre part, prendre en compte l'ensemble des frais d'usures du véhicule pour les salariés exposés à un surcout du fait de l'éloignement de leur client par rapport à leur agence. 

Ce dernier point a l'avantage d'objectiver des règles d'indemnisation actuellement complétement arbitraire, qui font que seuls quelques uns, bien conseillés et/ou osant réclamer sont aujourd'hui correctement défrayés.

Nos propositions visent également à anticiper le rapprochement avec AKKA en harmonisant nos règles par le haut.

Nos adhérents disposent de ces revendications détaillées, n'hésitez pas à les leur demander pour plus de détails.

 

La première proposition de la Direction laisse craindre un recul social

Lors de la réunion d'hier, la Direction a simplement repoussé nos demandes jugées trop complexes, sans pour autant préciser la piste qu'elle entend retenir.

Pire que ça, elle a même mis sur la table une proposition d'évolution des prises en charge des grands déplacements susceptible d'engendrer un vrai recul social, en suggérant à demi-mots de supprimer le droit à l'Indemnité de Grands Déplacement!

Et pour couronner le tout, la prochaine réunion de négociation est fixée un mois plus tard, ce qui témoigne du peu d'empressement de la Direction pour avancer sur ce sujet. A ce rythme, nous risquons d'être tous devenus AKKODIS avant d'avoir vu la couleur d'une amélioration des prises en charge des frais de déplacements, si tant est que cela soit l'ambition de la Direction.

 

Dans ces conditions, on a plus que jamais besoin de vous. 

Nous rejoindre c'est nous donner plus de poids pour négocier. 

C'est aussi bénéficier des meilleurs conseils, d'informations détaillées sur les négociations et pouvoir donner votre avis.  

Adhérez à la Cfdt



2 commentaires:

  1. Comme quoi, même en ne s'attendant pas à un miracle, on arrive tout de même à être déçu!
    C'est dommage car les indemnités kilométriques sont une source de tension entre les presta et leur manager...perso, si je perd de l'argent , je refuse la mission.
    Comment viser être une "great place to work", lorsqu'on s'en fout du type tout en bas du mille-feuille hiérarchique? Lui, n'a ni voiture de fonction, ni carte carburant et les trajets pour aller chez le client, il les fait en plus de ses horaires de travail...
    A bon entendeur...(ah ba non : ils s'en foutent!)

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  2. Moi je dirai dans ce cas que c'est très simple. Puisque les IGD et de vraies IK coûtent trop chères, dans ce cas Modis se contente d'avoir des clients dans un rayon proche de chaque agence. Et laisse les autres à la concurrence. Puisque apparemment il vaut mieux perdre des missions plutôt que d'en gagner en indemnisant correctement les consultants. Je pense qu'il est temps de quitter le navire car beaucoup d'entreprises recrutent et malgré cela les conditions de travail se détériorent chez Modis. Pas la peine de parler de fidélisation des collaborateurs.

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