Plusieurs articles se sont fait l'écho des déboires boursier du n°1 de l'ingénie Française, CAP GEMINI.
Par exemple, dans la chronique "Histoire Économique" de lundi dernier, à lire ou écouter sur le site de France Inter : Capgemini face à la "grande démission".
L'article annonce en gras :
Mais le vrai problème est ailleurs: c’est un chiffre que Capgemini a révélé lui-même lors de la publication de ses comptes. L’an dernier, il a perdu un quart de ses consultants. Un record.
1/3 de l'effectif a moins d’un an d’ancienneté
L'explication tient en quelques mots d'après la journaliste :
les jeunes, et les salariés en général, veulent des métiers qui ont du sens. Ils ne veulent plus être des salariés que l’on facture en “homme/jour” à des clients, en passant d’un projet à l’autre sans vraiment voir le résultat de leurs actionsLa situation est-elle comparable chez Modis ?
Taux de départs chez MODIS (en 2019)
Les derniers chiffres "normaux" dont on dispose sont ceux de 2019, l'année 2020 étant atypique du fait de la crise COVID.
Le taux de départ (tous motifs confondus hors fin de CDD) est alors de 28 % chez MODIS. On arrive donc à un chiffre tout à fait comparable à celui observé chez nos collègues de CAP GEMINI.
Ce taux est relativement stable, ce qui laisse penser qu'il convient à la Direction puisqu'aucun plan Marshall n'est lancé pour tenter d'en comprendre les raisons et qu'aucun objectif n'est donné aux fonctions d'encadrement pour les intéresser à la maitrise de ce phénomène. Est-il logique d'intéresser les fonctions structure à l'atteinte d'un nombre toujours plus important de recrutements, alors qu'elles ne sont pas objectivées sur le nombre de démissions ?
La situation est-elle différente aujourd'hui ?
Plusieurs médias parlent d'un phénomène nouveau de "grande démission", qui verrait des quantités jamais vues d'employés quitter leur boite.
On n'ose imaginer ce qu'un tel phénomène pourrait donner dans nos sociétés vu le taux déjà très élevé de départs !
En attendant de savoir si cette tendance touche aussi Modis, on peut simplement constater que la nouvelle déclinaison de l'enquête Peakon reçue cette semaine met les pieds dans le plat en demandant :
Dans quelle mesure seriez-vous susceptible de rester chez Modis Consultants si une autre organisation vous offrait le même poste ?
Faut-il y voir un début de prise de conscience de la Direction ?
Nous serons évidement très curieux de connaitre vos réponses et nous rappelons à la Direction que nos revendications historiques en matière de partage des bénéfices et d'amélioration des conditions de travail pourraient peut-être lui épargner de couteux départs, si elle daignait enfin les entendre.
Pour aller plus loin
Voir aussi cette série de Tweet à propos de la situation chez CAP GEMINI : https://twitter.com/FMonnier10/status/1493974786900480013 (mais se sont surtout les réponses au tweet qui valent le détour)
Bonjour. J'ai répondu hier à l'enquête Peakon et il ne me semble pas qu'il y ait cette question ? Par contre il me semble qu'elle était présente dans l'enquête d'avant.
RépondreSupprimeril semble effectivement que les questions posées ne soient pas exactement les mêmes d'un salarié à l'autre.
SupprimerBonjour La question est présente dans l'enquête
SupprimerLa direction a deux solutions, soit elle fait l'autruche soit elle partage mieux le gain. Wait ans see
RépondreSupprimerQuel est le risque pour Modis de perdre autant d'employés ? Si 28% était déjà acceptable, qu'est ce qui ne l'est plus ?
RépondreSupprimerPour le tweet : Est-ce que Modis va se sentir concerné sachant que l'entreprise n'est pas côté en bourse ? C'est le groupe Adecco qui l'est. Les actionnaires font-ils le lien entre les deux ? Quand on parle d'adecco tout le monde pense à l'intérim...
"La situation est-elle comparable chez Modis ?"
RépondreSupprimer1/4 ca fait 25%, si Modis est à 28%, il me semble que c'est pire non ?
Combien d'employés/manager/dirigeants Modis ont moins d'un an d'ancienneté ? à vous de nous le dire...