Ce mercredi dernier se tenait la réunion de lancement des Négociations Annuelles Obligatoires, qui chaque année sont LE moment durant lequel Syndicats et Direction échangent sur la situation salariale dans l'entreprise et fixent (entre autre) le budget alloué aux augmentations de l'année à venir.
La conclusion de ces négociations est attendue pour Noël, pour autant nous n'attendons aucun cadeau de la part d'une Direction qui n'a jusqu'ici jamais endossé le costume de père Noël qu'on pourrait attendre au vu de la période.
Traditionnellement, les négociations suivent un rythme immuable :
- présentation par la Direction de la situation salariale dans l'entreprise et bilan des mesures mises en œuvre l'an passé
- expression des revendications des Organisations Syndicales (OS)
- propositions de la direction et ajustements "à la marge" en fonction des retours syndicaux
- positionnement des OS sur la signature ou pas du projet d'accord
La réunion de ce mercredi visait uniquement à fixer le calendrier de la négociation, l'article de ce jour se contentera donc simplement de rappeler le contexte dans lequel se déroule ces échanges, en particulier parce qu'il a radicalement changé depuis l'an dernier.
Pour ceux qui ont la mémoire courte, rappelons qu'à l'époque le recours à l'activité partielle pour compenser les baisses d'activité était encore massif, et que la plus grande incertitude planait sur la situation économique de l'année 2021, ce qui nous avait conduit a accepter un budget d'augmentation très prudent.
Un an plus tard, la donne a radicalement changé au niveau économique :
- l'activité économique est en plein boom et le CAC 40 vient de battre son record absolu,
- le chômage est déjà revenu à son niveau d'avant crise,
- les acteurs économiques constatent des pénuries de main-d’œuvre qui conduisent déjà à des hausses de salaire pour attirer les meilleurs profils. Et il est savoureux de constater que c'est notre propre groupe qui fait ce constat!
- l'inflation repart aussi nettement à la hausse, à tel point que le gouvernement a du en urgence sortir une "prime inflation" et augmenter le SMIC de plus de 2%!
Pour Modis aussi, l'embellie économique se traduit déjà par l'atteinte d'un niveau de marge record sur les 3 premiers trimestres, dépassant ceux de 2020, 2019 et 2018!
Voici donc planté le décor de cette future négociation. Vous l'aurez compris, nos exigences y seront élevées. Votre soutien sera aussi essentiel car nous connaissons l'aptitude de Modis et plus généralement du groupe Adecco pour limiter au strict minimum les hausses de salaire et les mesures collectives.
Top départ des NAO (= Nouvelles Annonces Obligatoires 😁) à la fin du mois chez nous. On aura l'occasion d'en rediscuter 😉
RépondreSupprimerClarisse